Tshopo : Vers un assainissement du secteur privé éducatif et une meilleure gestion des examens d’État

Kisangani, le 16 Juin 2025. — Le Comité provincial de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté Tshopo 1 s’est réuni ce lundi 16 juin 2025 à Kisangani, sous la présidence du ministre provincial Masimango Simon Simon. Deux grands sujets ont dominé les échanges : le contrôle de viabilité des écoles privées agréées et l’évaluation des épreuves hors-session de l’examen d’État.


Assainir le secteur éducatif et garantir la crédibilité des examens. Tels sont les deux objectifs fixés par les autorités éducatives provinciales lors de cette réunion stratégique, tenue dans la grande salle de l’Athénée Royale de Kisangani, en présence de plusieurs responsables scolaires et partenaires techniques.

La séance de travail, conduite par le Directeur provincial de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté Tshopo 1, Alain Muimbi Muimbi, a permis de dresser un état des lieux sans complaisance du système éducatif dans la province.


Contrôle rigoureux des écoles privées : une urgence affichée

Le premier point abordé a porté sur la prolifération des écoles privées agréées, dont certaines ne répondent plus aux standards exigés. Le ministre Masimango Simon Simon a dénoncé l’implantation anarchique de ces établissements, une situation qu’il juge préjudiciable à la qualité de l’enseignement dans la Tshopo.

> « Il est impératif de remettre de l’ordre. La qualité de l’éducation ne peut être sacrifiée sur l’autel des intérêts commerciaux », a-t-il martelé.



Face à ce constat, le ministre a annoncé la mise en place imminente d’une commission multisectorielle de contrôle, chargée de vérifier la viabilité des établissements privés. Cette évaluation reposera sur des critères clairs : infrastructures adéquates, personnel enseignant qualifié, respect des normes pédagogiques et administratives.


Épreuves hors-session : une organisation globalement satisfaisante

Le deuxième point à l’ordre du jour a concerné l’évaluation des épreuves certificatives hors-session de l’examen d’État. Les participants ont salué la bonne organisation de cette étape essentielle, rendue possible grâce à la mobilisation des enseignants, des inspecteurs, des chefs d’établissement et des partenaires de l’éducation, sous la coordination d’Alain Muimbi Muimbi.

Le ministre Masimango a adressé ses félicitations aux équipes impliquées, tout en insistant sur la nécessité d’une rigueur renforcée pour la session ordinaire prévue dans les prochaines semaines.

> « Ce bilan nous encourage, mais il doit être considéré comme un point de départ vers l’excellence. La session ordinaire doit se dérouler avec la même exigence de qualité et de transparence », a-t-il souligné.



Un nouveau cap pour l’éducation dans la Tshopo

Les échanges, marqués par un esprit de franchise et de responsabilité, ont mis en évidence une volonté partagée d’améliorer durablement le système éducatif dans la province. En réaffirmant son engagement à lutter contre la complaisance, le gouvernement provincial entend poser les jalons d’un système plus crédible, plus équitable et résolument axé sur la performance.

Désormais, l’agrément des écoles privées dépendra du respect strict des normes en vigueur, tandis que la gestion des examens devra refléter une exigence accrue de qualité et d’éthique.

Avec cette dynamique, la province de la Tshopo entend insuffler un nouveau souffle à son système éducatif, dans l’intérêt supérieur des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative.

La Rédaction