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RDC : Mandat présidentiel de 7 ans renouvelable pour Tshisekedi dès 2028: une proposition d’un haut cadre de l’ARDC

Le cadre de l’ARDC estime qu’un mandat plus long renforcerait la stabilité, la vision stratégique et l’efficacité du pouvoir exécutif en RDC. Il appelle les Congolais à s’approprier cette initiative.

Kisangani, 20 mai 2025 – Élie Basumbikwa, cadre de l’Action pour le Renouveau et le Développement du Congo (ARDC), a plaidé en faveur d’un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable deux fois en République démocratique du Congo, à compter de 2028. Il considère que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo mérite un nouveau mandat sous cette nouvelle formule et appelle les citoyens à soutenir cette réforme politique.

Une proposition pour « consolider la gouvernance »

Dans sa déclaration, Élie Basumbikwa affirme que ce modèle de mandat offrirait au président de la République plus de temps pour concevoir, exécuter et suivre les grandes réformes nécessaires au développement du pays. À l’en croire, une telle durée permettrait de sortir des logiques électorales de court terme qui freinent la continuité de l’action publique.
« Un mandat de 7 ans donne la possibilité au président de s’inscrire dans une vision durable, loin des contraintes des campagnes électorales rapprochées », soutient-il.
Les avantages d’un mandat allongé, selon l’ARDC

Basumbikwa énumère plusieurs avantages majeurs qu’il associe à cette proposition :
Stabilité politique accrue : Moins d’élections réduisent les périodes d’instabilité et les tensions préélectorales récurrentes.

Vision à long terme : Un mandat plus long permettrait de planifier des projets structurants et d’en mesurer les effets avant la fin du mandat.

Efficacité du gouvernement : Le chef de l’État aurait la latitude de prendre des décisions stratégiques, parfois impopulaires, mais nécessaires.

Continuité des projets : Les grands chantiers initiés auraient plus de chances d’aboutir.

Réduction des coûts électoraux : Une baisse du nombre de scrutins permettrait d’alléger les charges financières sur le Trésor public.

Renforcement de la légitimité : Un président performant sur la durée renforcerait sa légitimité auprès de la population et sur la scène internationale.

Vers un débat national ?

Le cadre de l’ARDC propose d’ouvrir un débat national autour de cette idée, qu’il juge salutaire pour le fonctionnement démocratique et institutionnel de la RDC.

« Il est temps de réfléchir à un modèle politique mieux adapté à nos réalités. Cette réforme ne vise pas un homme, mais un système de gouvernance plus stable et plus efficace », a-t-il précisé.

Aucune initiative législative ou constitutionnelle n’est encore officiellement annoncée à ce sujet, mais cette prise de position pourrait relancer les discussions sur la révision du cadre institutionnel congolais, à trois ans de la prochaine élection présidentielle.

Je suis Journaliste, évoluant dans la ville de Kisangani, Province de la TSHOPO, en République démocratique du Congo. Contacts : +243 815 397 719 +243 854 309 033

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