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RDC – Levée d’immunité du ministre Mutamba : entre procédure judiciaire et cabale politique ?

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Kinshasa, mai 2025 – La demande de levée d’immunité parlementaire du ministre de la Justice, Constant Mutamba Tungunga, par le procureur général près la Cour de cassation, continue de faire des vagues. Annoncée en plénière à l’Assemblée nationale, la procédure a surpris, et même suscité des applaudissements chez certains députés, révélant une fracture politique autour de la figure du jeune ministre.

Un ministre fidèle à la vision du chef de l’État

Constant Mutamba s’inscrit dans la lignée de la vision portée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : celle d’un État de droit fort, d’une justice indépendante et d’un combat déterminé contre les antivaleurs. Sa fidélité au chef de l’État et son engagement en faveur d’une gouvernance éthique font de lui une figure montante du gouvernement Suminwa.

Mais cette posture dérange. Dans les coulisses du pouvoir, certains acteurs influents du judiciaire, du législatif et même de l’exécutif verraient d’un mauvais œil son intransigeance face à la corruption et aux pratiques clientélistes. Plusieurs analystes estiment que cette demande de levée d’immunité pourrait cacher une cabale politique visant à l’écarter.

« Mutamba incarne une justice de rupture. Il paie aujourd’hui sa fidélité à l’idéal d’un État de droit voulu par le président Tshisekedi », confie un observateur politique de Kinshasa.

Une opinion publique mobilisée

Dans l’opinion, nombreux sont ceux qui dénoncent un acharnement contre l’un des ministres les plus actifs et populaires du gouvernement. Pour certains Congolais, cette attaque est clairement dirigée contre sa réputation et sa carrière politique, qu’il bâtit sur des principes de rigueur, de discipline et de loyauté envers la République.

« On veut faire tomber Mutamba parce qu’il ne joue pas le jeu de la compromission », estime un militant pro-démocratie à Kisangani.

Une justice instrumentalisée ?

Le fait que le procureur général à l’origine de la demande ait lui-même été cité dans une affaire d’acquisition douteuse d’un bien de luxe en Belgique renforce le sentiment d’un règlement de comptes déguisé. Cette situation interpelle : la justice peut-elle être utilisée comme un levier politique ? L’État de droit, si souvent proclamé, est-il réellement en marche ?

Conclusion : cette affaire pose une fois de plus la question de l’indépendance des institutions en RDC et révèle les résistances au changement au sein même de l’appareil d’État. À quelques semaines de la fin de l’année scolaire et dans un contexte économique tendu, la République démocratique du Congo devra prouver qu’elle peut affronter ses contradictions sans compromettre ses fondements démocratiques.

Réflexion

Je suis Journaliste, évoluant dans la ville de Kisangani, Province de la TSHOPO, en République démocratique du Congo. Contacts : +243 815 397 719 +243 854 309 033

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