Kisangani : l’ONG AAS vole au secours des vieillards de la 15ᵉ avenue Tshopo

Kisangani, 3 juillet 2025 — À Kisangani, l’ONG Actions, Aides Humanitaires et Solidarité (AAS) a fait parler son cœur en apportant un important lot de produits de première nécessité à l’hospice des vieillards situé sur la 15ᵉ avenue Tshopo. Une action saluée par les bénéficiaires et les responsables de cette structure sociale, qui en appellent à la solidarité de tous.

Ce mercredi, le centre d’accueil des personnes âgées de la 15ᵉ avenue Tshopo a reçu une cargaison composée de : 10 sacs de riz, 10 sacs de farine de maïs, 3 bidons de 25 litres d’huile végétale, 3 cartons de boîtes de lait, 5 cartons de sardines, 2 cartons de tomates, ainsi que 2 sacs de 50 kg de sucre. Un geste humanitaire d’envergure qui a suscité une vive émotion chez les bénéficiaires.

Pour Rica Amuri Moussa, coordonnateur provincial adjoint en charge de l’administration au sein de l’ONG AAS, ce don n’est qu’un début :

> « Nous avons estimé qu’il était temps d’agir, car ces personnes âgées méritent notre attention et notre soutien. Nous lançons également un appel à d’autres organisations et personnes de bonne volonté pour suivre cet exemple. »



Du côté des bénéficiaires, la reconnaissance est totale. Le chef de division du home des vieillards, Gérard Lifenya Basosila, a exprimé toute sa gratitude au nom des pensionnaires :

> « Ce don vient vraiment soulager nos pensionnaires. Merci à l’ONG AAS. Nous lançons un appel aux autres bienfaiteurs : ces personnes âgées vivent souvent dans l’oubli, alors qu’elles ont besoin de soins, de nourriture et d’attention. »



L’hospice héberge non seulement des vieillards sans soutien familial, mais aussi des personnes particulièrement vulnérables, parfois en situation de handicap. Le personnel, confronté à un manque chronique de ressources, redouble d’efforts pour assurer un minimum de dignité aux résidents.

Ce geste de solidarité de l’ONG AAS rappelle à la conscience collective que vieillir dans la dignité est un droit fondamental. Et qu’en l’absence d’un système de protection sociale efficace, il revient à chaque citoyen, chaque organisation, de poser un acte de compassion envers les aînés souvent oubliés de la société.