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Kisangani: Didier LOMOYO milite pour une journée mondiale du Genocost

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Une forte charge émotionnelle a marqué la commémoration de la journée du Genocost ce samedi à Kisangani, ville martyre des conflits armés imposés par les armées étrangères rwandaise et ougandaise en République démocratique du Congo. Autorités provinciales, religieux et citoyens se sont réunis pour rendre hommage aux victimes de ces tragédies.

Tout a commencé par une cérémonie de recueillement au cimetière des six jours, devenu lieu mémoriel du Genocost. C’est là que le gouverneur ad intérim de la province de la Tshopo, Didier LOMOYO ITEKU, a déposé une gerbe de fleurs, en mémoire des nombreuses victimes tombées lors des affrontements sanglants entre troupes rwandaises et ougandaises sur le sol congolais.

« Ce que notre peuple a enduré ne peut être ignoré. Nous plaidons pour que cette journée soit officiellement reconnue à l’échelle internationale », a déclaré Didier Lomoyo lors de son intervention à la cathédrale, où une messe Eucharistique est dite en mémoire des victimes de ces guerres.


L’office religieux a été conduit par l’abbé Alain Banga, vicaire paroissial, qui a souligné dans son homélie l’importance de la mémoire collective et de la justice.

« Le Genocost n’est pas qu’un mot. C’est un cri du cœur pour les innocents tués, un rappel aux générations futures, et un appel à ne jamais oublier. Kisangani a souffert, et cette douleur ne peut être effacée », a-t-il martelé.


Une journée dédiée à la vérité historique

La journée du Genocost, instaurée en décembre 2022, est célébrée chaque 2 août depuis 2023. Elle vise à honorer les victimes des guerres illégales menées par des forces étrangères sur le territoire congolais, en particulier dans l’est du pays et à Kisangani, épicentre de plusieurs batailles meurtrières entre les anciennes armées alliées rwandaise et ougandaise, qui se sont affrontées au cœur même de la ville.

Des millions de civils avaient péri dans ces combats urbains, laissant derrière eux des traumatismes profonds, encore vivaces dans la mémoire des Boyomais.

Cette commémoration intervient dans un contexte où plusieurs voix, tant au niveau local qu’international, continuent de réclamer justice, réparation, et reconnaissance formelle des faits par les Nations Unies et les États impliqués.


Par Pascal KAZADI
echosducongo243.com

Je suis Journaliste, évoluant dans la ville de Kisangani, Province de la TSHOPO, en République démocratique du Congo. Contacts : +243 815 397 719 +243 854 309 033

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