
Isiro : la police met la main sur un gang de 7 bandits armés

La police nationale congolaise a présenté, ce mardi en soirée, sept présumés criminels au vice-gouverneur Christophe Dara Matata, représentant le gouverneur en mission, à l’esplanade du gouvernorat du Haut-Uele. La cérémonie s’est tenue en présence des membres du comité provincial de sécurité, à l’issue du conseil ordinaire.
Parmi ces présumés malfrats figurent cinq civils et deux militaires des FARDC de deuxième classe. Ils ont été appréhendés en possession de deux armes de guerre, deux chargeurs garnis, une dizaine de munitions, ainsi que plusieurs biens volés : trois motos neuves, un matelas, une batterie, un panneau solaire et d’autres effets.
Une série d’attaques violentes
Selon les autorités, cette bande serait à l’origine de plusieurs incursions dans la province. À Babonde, dans la chefferie de Balika Toriko (territoire de Wamba), elle avait investi deux boutiques, emportant notamment 5 100 USD, 4 488 000 FC, quatre smartphones, deux téléphones portables basiques et environ 56,97 grammes d’or.
Les mêmes présumés criminels ont également opéré au couvent des prêtres catholiques de la Consolata à Neisu, dans la chefferie Ndeyi (territoire de Rungu), avant de s’attaquer au siège de l’entreprise Mont Gabaon, chargée des travaux d’asphaltage de la voirie urbaine d’Isiro. Dans la nuit du 21 au 22 août dernier, ils auraient également ciblé plusieurs maisons de commerce dans différents quartiers du chef-lieu provincial, s’emparant d’au moins 3 110 USD et 690 000 FC.
La police indique que leur arrestation est intervenue après cette dernière opération. Trois complices, dont un militaire dont l’identité n’a pas encore été révélée, sont toujours en fuite.
Les explications de la police
Le commissaire divisionnaire adjoint Longin Tariel, commissaire provincial de la PNC/Haut-Uele, a expliqué que ce coup de filet résulte de la réactivation du Centre de coordination et de la Coordination de la communauté de renseignements au sein de la police, conformément aux instructions du gouverneur Jean Bakomito.
« Le gouverneur ne lésine pas sur les moyens pour endiguer la flambée de la criminalité dans la province », a-t-il déclaré.
L’appel du gouvernement provincial
Au nom de son titulaire, le vice-gouverneur Christophe Dara a salué le travail de la police et appelé à une vigilance collective pour enrayer le phénomène.
« Le gouvernement provincial est déterminé à tout mettre en œuvre pour stopper cette hémorragie sécuritaire », a-t-il insisté, exhortant les forces de l’ordre à traquer les fauteurs de troubles jusqu’à leur dernier retranchement.
Il a par ailleurs invité la population à collaborer étroitement avec les services de sécurité en dénonçant les suspects.
Des repris de justice
La police souligne que la plupart des présumés présentés sont des repris de justice, déjà impliqués dans divers troubles sécuritaires. Parmi eux, certains sont cités dans les violences survenues à Watsa, dont l’un aurait participé à l’assassinat récent d’un opérateur économique au quartier Malemba, dans la cité minière de Durba.
Les services compétents appellent la justice à un travail rigoureux afin de consolider les efforts sécuritaires et prévenir la récidive.
Victorine Bavunguwe

Je suis Journaliste, évoluant dans la ville de Kisangani, Province de la TSHOPO, en République démocratique du Congo. Contacts : +243 815 397 719 +243 854 309 033
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