»Faire de la Tshopo havre de paix ». Premier message du nouveau commissaire provincial de la PNC Tshopo.

Kisangani, le 12 Juin 2025..–Nommé à la tête de la Police nationale congolaise (PNC) dans la province de la Tshopo, le nouveau commissaire provincial est arrivé ce jeudi à Kisangani en provenance de Kindu, où il assumait les mêmes fonctions. À sa descente d’avion à l’aéroport international de Bangoka, il a été accueilli au bas de la passerelle par le commissaire provincial adjoint en charge de la police administrative, le colonel Crispin Doagbili, entouré de plusieurs officiers de la PNC.

S’adressant à la presse et à la population juste après son accueil, le nouveau patron de la police dans la Tshopo a exprimé clairement sa vision : faire de cette province un havre de paix.

« Je viens avec un esprit de collaboration et de service. Mon objectif est simple : travailler avec toutes les composantes de la société pour que cette province retrouve la paix, la sécurité et la stabilité durable. La Tshopo doit devenir un havre de paix pour tous », a-t-il déclaré.

Quelques heures plus tard, le commissaire a tenu un premier échange à sa résidence de Kisangani. Étaient présents à cette rencontre des éléments de la police, leurs épouses, des journalistes, ainsi que des jeunes pratiquants d’arts martiaux. Dans une ambiance marquée par l’écoute et l’espoir, il a réaffirmé son engagement à œuvrer dans la proximité avec la population et à soutenir les forces de sécurité dans l’accomplissement de leur mission.

« La sécurité n’est pas uniquement une affaire de la police. Elle commence dans nos foyers, dans nos rues, dans nos écoles. Chacun doit jouer sa partition. Je compte sur les efforts de tous pour restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions », a-t-il insisté.

Le commissaire a également salué la discipline des jeunes engagés dans les arts martiaux et a appelé à faire de ces pratiques un vecteur de paix, de cohésion sociale et de respect de l’autorité.

Son arrivée à Kisangani intervient dans un contexte particulier où les attentes des populations restent élevées face à la montée de la criminalité urbaine, aux conflits sociaux et aux tensions dans certaines zones périphériques. En plaçant la paix et la proximité au cœur de son mandat, le nouveau chef de la PNC dans la Tshopo veut marquer un tournant dans la manière de concevoir le travail sécuritaire : plus d’écoute, plus d’efficacité, mais aussi plus d’humanité.


La Rédaction