Tshopo – Dr Lady LIMBAYA condamne le meurtre des médecins à Isangi et appelle à la protection du personnel de santé

Kisangani, 24 octobre 2025 —
Le Docteur Lady LIMBAYA, notable de la Tshopo et cadre de l’UDPS/Tshisekedi, élève la voix pour condamner fermement les violences qu’il qualifie d’« inacceptables et contraires aux valeurs humaines fondamentales ».

Le drame qui est survenu récemment dans le territoire d’Isangi, précisément à Ilambi et Yafira, continue de susciter indignation et consternation dans la province de la Tshopo, dont celles de Dr Lady LIMBAYA. Deux médecins et plusieurs agents de santé y ont été sauvagement tués par des habitants, accusés à tort de « faire disparaître les organes génitaux masculins ».

« La vie humaine est sacrée. Rien ne peut justifier qu’on s’en prenne à des professionnels de santé qui se dévouent pour sauver des vies. Les auteurs de ces crimes doivent répondre de leurs actes devant la justice », a déclaré Dr LIMBAYA.

Il appelle les autorités provinciales et nationales à assurer la sécurité des médecins et agents de santé, souvent exposés à des menaces dans l’exercice de leur mission. Pour lui, il est impératif que la Tshopo garantisse un environnement de travail sûr à tous les prestataires du secteur médical.

Par ailleurs, Dr LIMBAYA invite la population d’Isangi et de la Tshopo en général à ne pas se laisser emporter par les rumeurs ni recourir à la justice populaire. Il insiste sur la nécessité de promouvoir la sensibilisation communautaire, afin de combattre les fausses croyances qui mettent en péril la cohésion sociale et la vie des innocents.

Enfin, le notable de la Tshopo plaide pour que les familles des victimes soient indemnisées et que justice soit rendue dans la transparence, pour que de tels actes ne se reproduisent plus.

« Nos médecins méritent respect et protection. Ils sont les piliers de la santé publique. La société doit les soutenir, et non les condamner à mort pour des rumeurs sans fondement », a-t-il conclu.

Ces événements rappellent une fois de plus la fragilité du lien entre certaines communautés rurales et le corps médical, et soulignent l’urgence de renforcer la communication et l’éducation civique dans les zones reculées de la province.

ZK