Kisangani : la police veut sécuriser les motos-taxis

Kisangani, 17 _juillet_ 2025 – Dans le but de renforcer la sécurité routière et de mettre fin aux désordres souvent observés dans la circulation urbaine, les autorités sécuritaires de la ville de Kisangani ont engagé un dialogue direct avec les conducteurs de motos-taxis. À l’issue de cette réunion, un moratoire courant jusqu’au 1ᵉʳ août 2025 a été annoncé, avant le lancement d’un contrôle rigoureux sur terrain.

Une réunion de sensibilisation à la mairie

C’est sur l’esplanade de la mairie de Kisangani que s’est tenue, ce jeudi, une importante séance de sensibilisation entre la Police Nationale Congolaise (PNC) et les représentants des différentes associations de mototaximen.

Le Commissaire provincial de la PNC dans la Tshopo, le Général-major Elvis Palanga Nawej, a expliqué les nouvelles mesures désormais obligatoires pour les conducteurs de motos : le port du casque, du gilet réfléchissant et de chaussures fermées.

« Il est important de clarifier que la PNC ne vend aucun équipement. Son rôle est de sécuriser et de contrôler. Ce sont les associations qui doivent équiper leurs membres », a précisé le patron de la police dans la Tshopo.


Responsabilisation des associations professionnelles

Les équipements exigés devront être fournis exclusivement par les associations professionnelles de motards, un point sur lequel la police insiste, afin d’éviter toute forme de confusion ou de tracasserie policière.

Dans le même esprit, le ministre provincial des Transports, Ghyslain Mugenya Baraka, a rappelé l’importance du respect du Code de la route, dans un contexte marqué par une montée des accidents impliquant les motos-taxis.

« Les règles de circulation ne sont pas facultatives. Elles sont faites pour sauver des vies », a-t-il souligné.


Zéro tolérance dès le 1ᵉʳ août

Prenant également la parole, Delly Likunde, représentant de la mairie, a haussé le ton :

« On ne plaisante pas avec l’État. Les règles de circulation doivent être suivies à la lettre. »


Mais, en guise de transition, les autorités ont décidé d’accorder un moratoire courant jusqu’au 1ᵉʳ août 2025. Pendant cette période, la police de circulation routière est formellement instruite de ne pas tracasser les conducteurs, mais plutôt de les accompagner et de les sensibiliser.

Cette initiative, saluée par plusieurs représentants de conducteurs, marque un tournant dans la gestion du secteur des transports urbains à Kisangani.

La Rédaction