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Isiro : Mise en garde de Ficarré DINGIDA contre les appels à la désobéissance de Kokolo MUDIPIMA

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Isiro, 7 juillet 2025 — Le climat socio-politique se tend à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, après les appels infructueux à deux journées « ville morte » lancés récemment par Kokolo Mudipima, coordonnateur national de la Société civile du peuple congolais. Ces appels, jugés subversifs par les autorités locales, suscitent désormais de vives réactions au sein du cabinet provincial.

C’est dans ce contexte que Ficarré DINGIDA BIN MASSAMBA, chargé d’études au collège des questions politiques, sécuritaires, juridiques, administratives, jeunesse, sport et loisirs au sein du cabinet du gouverneur, est monté au créneau. Très préoccupé par ce qu’il qualifie de « dérives répétées de certains acteurs de structures citoyennes nouvellement créées », il a adressé une mise en garde sévère à Kokolo Mudipima et à ses partisans.

« Ces appels à la paralysie des activités et à l’incivisme fiscal visent à saper les institutions provinciales. Ce comportement n’est pas celui d’un acteur responsable de la société civile, mais plutôt celui d’un relais des manipulateurs politiques tapis dans l’ombre », a-t-il dénoncé.

Une dénonciation ferme de la manipulation politique

Proche collaborateur du gouverneur Jean Bakomito Gambu, Ficarré DINGIDA ne mâche pas ses mots. Il accuse ouvertement Kokolo Mudipima de manœuvres d’intoxication orchestrées dans un but purement personnel. Selon lui, ces appels à l’insoumission n’ont aucun fondement légitime et traduisent l’existence « d’une main noire » œuvrant en coulisses pour déstabiliser la province.

« Appeler la population à paralyser les activités sans motifs valables démontre qu’il y a une main noire derrière cette histoire », a-t-il martelé.

Appel à la régulation et à l’action judiciaire

Ficarré DINGIDA invite les autorités compétentes à réglementer plus rigoureusement le fonctionnement des organisations citoyennes dans la province. Il plaide pour l’ouverture d’une action judiciaire contre Kokolo Mudipima afin de faire respecter les normes en vigueur en République démocratique du Congo. « Il est temps que la justice se saisisse de ces actes non conformes aux dispositions légales du pays », a-t-il insisté.

Pour rappel, les deux journées « ville morte » décrétées par Kokolo Mudipima à Isiro ont été largement ignorées par la population. Un désaveu clair qui, selon plusieurs observateurs, traduit la perte de crédibilité de cet acteur se réclamant de la société civile, mais dont les agissements ne serviraient, selon ses détracteurs, que des intérêts politiques occultes.

Je suis Journaliste, évoluant dans la ville de Kisangani, Province de la TSHOPO, en République démocratique du Congo. Contacts : +243 815 397 719 +243 854 309 033

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