Dissertation 2025 : concentration maximale au centre Anualite de Kisangani

KISANGANI – Ce lundi 2 juin, les élèves finalistes du secondaire ont entamé la session de dissertation, marquant le début des examens d’État édition 2024-2025 en République démocratique du Congo. À Kisangani, le lycée Anualite, établissement conventionné catholique relevant de l’archidiocèse, a été retenu comme centre de passation sous le nom de Kisangani 51.

Dès 8 heures, les inspecteurs de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté ont déposé les fiches d’examen et adressé des mots d’encouragement aux candidats rassemblés dans la cour de l’établissement. Une atmosphère studieuse et tendue régnait sur les lieux.

Sœur Adelphine Ideyi, fille de la charité canossienne et préfète du lycée Anualite, a appelé les élèves à la concentration et à la confiance :

« Que les élèves se concentrent afin de prouver tout ce qu’ils ont assimilé tout au long de l’année scolaire. Il ne s’agit que d’un exercice d’évaluation. Les enseignements ont déjà été donnés. C’est maintenant à leur tour de rendre compte de ce qu’ils ont appris. Nous leur souhaitons bonne chance, car l’avenir de demain est entre leurs mains. »



Le centre Kisangani 51 regroupe 250 candidats issus de 17 écoles de la ville. Avant l’entrée dans les salles d’examen, chaque élève est soumis à un contrôle strict. Un dispositif sécuritaire est visible sur place, avec notamment la présence d’un agent de police dans la cour du lycée pour veiller à l’ordre.

Les options représentées dans ce centre sont variées : technique sociale, construction, coupe et couture, et pédagogie générale.

Dans les rangs des élèves, l’anxiété est palpable. Une candidate rencontrée juste avant le début de l’épreuve confie :

« J’ai un peu peur de la dissertation, même si j’ai bien révisé mes notes de français. J’attends seulement que ça commence. »



Cette première épreuve, symbole fort de la dernière ligne droite avant la fin du cycle secondaire, ouvre la voie à plusieurs autres journées d’examen. À Kisangani comme ailleurs, c’est toute une génération d’élèves qui joue son avenir.

Judith Basubi